Jamais 2 sans 3, pour les étudiants en deuxième année en section de technicien supérieur, qui ont rendez-vous avec Florian Siffer, responsable du Cabinet des Estampes et des Dessins des musées de Strasbourg au sein de l’œuvre Notre Dame afin de découvrir l’exposition – Strasbourg, le renouveau des arts 1560-1600 – avec le prisme des arts graphiques.
Une exposition qui s’articule autour des esquisses préparatoires de Tobias Stimmer pour la réalisation de l’horloge astronomique de la cathédrale. La dimension d’artiste complet – peintre, dessinateur, graveur -ainsi que l’écosystème éditorial strasbourgeois de l’époque – imprimeur et éditeur, graveur, auteur – font que la place des imprimés et gravures au sein de la déambulation est de grande importance. Les frontières entre graveur et orfèvre sont poreuses si bien que l’on s’émerveille des objets manufacturés comme des illustrations aux détails foisonnants et de grande finesse.
La suite des salles et les liens entre dessin et sculpture, dessin et architecture nous offrent de constater combien l’histoire de l’art est liée à notre quotidien, c’est dans l’ordinaire que se trouve le merveilleux. Il suffit d’ouvrir les yeux et de lever le nez.
Nous poursuivons par la découverte du livre Architectura de Wendel Dieterlin … des modèles aussi inquiétants que géniaux.
La visite remporte un franc succès, et nous ne repartons pas tout à fait comme avant. À peine avons-nous pris congés de notre hôte que nous allons voir (grâce à sa médiation) l’horloge dans la cathédrale voisine et la façade de la boulangerie Christian à quelques pâtés de maisons.
Un immense merci à Florian Siffer pour toutes les clés données et les ponts jetés. Merci aux équipes du musée de l’œuvre Notre Dame et au département éducatif et culturel des musées de Strasbourg.
L’exposition se poursuit jusqu’au 19 mai 2024 – à voir et revoir, absolument. Strasbourg, capitale mondiale du livre assurément.